vendredi 6 avril 2012

Le Monde Vu d’un boîtier, ou d’une chambre, photographies


Laurent Girault-Conti recherche la fragilité tressautante des images du passé ; à l’époque où la photographie était encore une nouveauté empreinte de mystères, soumise aux aléas de la prise de risque, de la lumière et de la chimie. C’était alors une rareté. Déambulant sans idée préconçue, il approche un portrait comme un paysage, et saisis une scène comme on ramasse un signe, pour suivre une route inconnue, à la recherche d’une vision : le miracle du non-dit et de l'invisible. Il réalise de la photographie argentique car, s’accordant au rythme choisi jusqu’à la lenteur de la pose, elle respecte l’intimité du sujet. Ses appareils sont des vieux boîtiers à visions inversées ; certains disent des chambres, et le déclencheur fait clic !
40 photographies sont donc à découvrir sur les murs de la librairie, des portraits, des paysages, des instants de vie, des gestes du quotidien...

Laurent Girault-Conti sera présent avec son matériel photographique les dimanches 22 et 29 après midi, et le samedi 28 avril. Il pourra faire des portraits, à la demande, devant la librairie (tarifs se renseigner).
Exposition du 3 au 29 avril, entrée libre

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